Polar historique – La vengeance d’Hathor, d’Elizabeth Peters

1918.La Grande Guerre terminée, Amelia et son mari, le professeur Emerson, sont de retour à Louxor et ils savourent la paix retrouvée auprès de Ramsès, de Nefret et de leurs adorables jumeaux. Les autres membres de la famille sont restés en Angleterre, mais ils doivent les rejoindre pour Noël. C’est alors que des bijoux égyptiens d’une très grande valeur sont dérobés dans la demeure d’un de leurs amis, l’américain Cyrus Vandergelt. Cet événement trouble la vie paisible du clan. Alors que Ramsès se trouve au Caire, à la recherche du voleur présumé, il est enlevé par une mystérieuse jeune femme qui porte les voiles et la couronne en or de la déesse égyptienne Hathor. C’est bien suffisant pour que l’intrépide Amélia se lance sur la piste pour mener une enquête à sa manière. Séthos, l’ancien Maître du Crime repenti, est-il l’auteur du vol ? Un nouvel événement inattendu se produit : la réapparition de Maryam, la fille de Séthos. Aussitôt prévenu de la nouvelle, Séthos rejoint les Emerson. D’autres incidents surviennent. Quelqu’un semble bien décidé à s’en prendre à eux. Une organisation criminelle tisse sa toile diabolique autour du clan Emerson. Qui est à sa tête? S’agit-il de mystérieux adversaires surgis du passé? Amelia devra déployer toute son ingéniosité et faire preuve d’une ténacité peu commune pour trouver la clé de l’énigme et découvrir l’identité du ou des coupables.

Beaucoup de personnages, beaucoup de dialogues, beaucoup de rebondissements…  Fidèle à elle-même, Elizabeth Peters nous livre une intrigue fourmillante, un peu tirée par les cheveux, mais quand on aime le genre, on est ravi. Cette série de romans policiers historiques, à la limite du roman d’aventures, provoque une sorte de compulsion chez les lecteurs : une fois qu’on commence, on veut continuer. Les années passent, la famille Emerson s’agrandit et avec elle, le nombre des protagonistes et des perspectives possibles. La réconciliation du méchant est un thème un peu couru, mais très joliment décliné. Le style reste savoureux en dépit de certaines longueurs textuelles. Heureusement que les points de vue varient – une technique parfaitement rôdée  et bien intéressante pour l’auteur que je suis, à méditer !

La vengeance d’Hathor était le dernier roman de cette série que j’ai lu en français : les suivants sont en version originale anglaise, puisque ces livres anciens parus dans les années 1980 et 1990 sont introuvables au format papier et en traduction. J’ai donc acquis l’ensemble en anglais et en ebook et j’ai déjà survécu à la première enquête d’Amelia Peabody, intitulée Crocodile on the sandbank. La langue est académique, accessible et sans fioriture: sans regret, donc!

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