Histoire – Une petite histoire de Hesbaye: L’affaire Dumont

Cette histoire est une petite pépite extraite d’un ancien périodique et l’oeuvre de Joseph CHARLIER, érudit et historien, in Bulletin de la Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme et de Hesbaye, 12 (1981)

Une belle potale, rue d’Oteppe à Ciplet, élevée par une dame Dumont en 1810 en mémoire des siens…

Voyons quelle histoire elle nous raconte…

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Dans la soirée du 28 décembre 1774, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Elle sentait la poudre d’ailleurs !

La petite communauté de Ciplet, seigneurie liégeoise, en était tout émue et avait peine à le croire : on venait de découvrir sur le bord de la route, à la limite de Ciplet et de Ville-en-Hesbaye, le cadavre d’Ignace Philippe de Marneffe, un fermier bien connu. Le défunt exploitait la ferme du Ry à Ciplet. De son mariage avec Marie Catherine Marneffe étaient nés onze enfants dont le cadet n’avait que trois ans. En janvier de cette année qui s’achevait si misérablement pour la famille, Marie Elisabeth, la fille aînée, avait épousé Joseph Laruelle de Hannêche.

C’est sur la juridiction de Ville-en-Hesbaye, seigneurie dépendant du Comté de Namur, que le corps avait été trouvé. La Cour de Justice de Ville se porta donc sur les lieux et entama rapidement l’enqupete. Le chirurgien Tombeur visita le défunt, examina soigneusement ses blessures et donna son verdict : sans aucun doute, le fermier avait été assassiné.

Les échevins Henrion et Deuket de la Justice de Ville-en-Hesbaye entendirent différents témoignages  du 9 janvier au 4 février 1775. Les circonstances du drame se précisèrent bientôt. Ignace de Marneffe s’était rendu le 28 décembre à Huy où il avait rencontré un autre fermier de Ciplet, Toussaint Dumont, et son fils Henri, âgé de 23 ans. En revenant à la nuit tombante, les hommes s’étaient pris de querelle et dans la bagarre, les Dumont avaient, semble-t-il, tué le malheureux de Marneffe. La déposition la plus accablante pour les Dumont était celle d’un officier prussien qui prétendait que ceux-ci lui avaient raconté, eux-mêmes, comment ils avaient tué leur compagnon de route à leur entrée à Ciplet et comment ils avaient transporté le cadavre à Ville-en-Hesbaye. Cette dernière précaution prise par les assassins peut nous surprendre : elle mérite qu’on s’y arrête un instant. Les Dumont, comme les de Marneffe d’ailleurs, habitaient Ciplet et, sujets liégeois, ils ressortissaient à la Cour de Justice des échevins de Liège. En portant leur victime à Ville-en-Hesbaye, ils la déposaient en territoire étranger, et le procès serait dès lors instruit par la justice namuroise. Ce calcul était bon, comme nous allons le voir.

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Lorsque l’on connut l’identité des coupables, ce ne fut plus seulement la communauté de Ciplet qui fut frappée d’étonnement mais bien tous les villages des environs. La famille Dumont jouissait d’une grande considération et d’une fortune confortable. Son installation à Ciplet datait du dernier quart du 17e siècle. A cette époque, Jean de Hallet possédait, dans ce village, une assez belle ferme. Il avait épousé Marie Allide Dumont, fille d’honorable Henri Dumont et de demoiselle Lucie Naveau. Le 16 septembre 1676, les deux époux, gravement malades, rédigeaient leur testament et, quelque temps plus tard, ils s’éteignaient, victimes sans doute d’une de ces terribles épidémies, si fréquentes à une époque où les armées européennes guerroyaient chez nous presque chaque année. Ils laissaient des enfants en bas âge, qu’ils confièrent aux bons soins de deux frères de la défunte, Henri, tréfoncier de la cathédrale Saint-Lambert et abbé séculier d’Amay, et Jean, curé de Bettincourt. Ceux-ci abandonnèrent l’exploitation de la ferme de Ciplet à une autre sœur, Marie.

Les exactions militaires poussèrent Marie Dumont à se réfugier au cloître des Dames Blanches à Huy le 7 novembre 1696. Elle transporta la ferme à son cousin germain, Henri, fils de l’honorable Toussaint Dumont, de Viemme, en récompense de nombreux services qu’elle avait reçus de lui.

Henri Dumont eut cinq fils. Deux moururent relativement jeunes ; les trois autres vécurent de l’exploitation de la ferme. Le cadet, Toussaint, nous intéresse particulièrement par le rôle qu’il joua dans l’assassinat d’Ignace de Marneffe. Il était né en 1716 et à vingt-trois ans avait épousé Marie-Constance Dubois, fille de Guillaume Dubois, échevin de la Cour de Justice de Braives et Ciplet. En 1748, ce dernier, devenu incapable d’exercer ses fonctions, avait démissionné et la dame de Braives, Marie de Stockhem, avait appelé à son poste son fils Guillaume-Joseph Dubois. En 1765, celui-ci se voyait confier la charge de bailli et dirigeait ainsi la Cour de Justice des deux villages.

A l’époque du crime, Toussaint Dumont exploitait, avec son frère Théodore une ferme de quatre-vingts bonniers environ. Sa femme lui avait apporté des biens, à Ville-en-Hesbaye notamment, où le couple possédait près de vingt bonniers. Dix enfants leur étaient nés, dont huit étaient encore en vie. L’aînée, Marie Françoise avait épousé, en 1764, Louis Seny, fermier à Ville-en-Hesbaye et membre de la Cour de Justice de ce village. Ainsi Toussaint Dumont avait-il un beau-fils parmi les échevins de Ville-en-Hesbaye et un beau-frère à la tête de la Cour de Braives et de Ciplet. Il assumait la charge de mambour de l’église de Ciplet et plusieurs de ses filles étaient entrées dans les ordres. L’on comprendra aisément que l’homme était un personnage bien en vue dans ce coin de Hesbaye et qu’il jouissait, sans doute, de nombreuses protections.

Nous ignorons si des difficultés avaient jusque là opposé la famille Dumont aux de Marneffe. En 1758, Henri, frère de Toussaint, avait été parrain de la petite Marie-Antoinette, chez les de Marneffe. En 1765, Dumont et de Marneffe avaient procédé à un partage des terres avec le baron de Tornaco. Les trois hommes en étaient copropriétaires. Y eut-il là des germes de disputes ? Nous ne saurions l’affirmer ! Quoi qu’il en soit, Toussaint Dumont et ses enfants apparaissent souvent comme des hommes irascibles et peut-être ne faut-il pas chercher la cause de la querelle ailleurs que dans une disposition de caractère de ces solides propriétaires.

Un mot encore avant de revenir à notre affaire ! A cette époque, le seigneur de Braives et de Ciplet était le baron de Woot de Tinlot, qui avait épousé, le 4 octobre 1763, Anne de Nassau Corroy, dame de Ville-en-Hesbaye. Ce riche seigneur se sentit donc fortement concerné par l’affaire et ses interventions dans cette sinistre aventure influeront fortement sur l’aboutissement des poursuites.

La Cour de Justice de Ville-en-Hesbaye s’était donc chargée de l’enquête, ratione loci, puisque le cadavre avait été trouvé sur sa juridiction. La Cour de Braives et de Ciplet entama elle aussi une procédure, ratione domicilii, la victime et ses assassins étant de ses ressortissants ; elle transmit ses résultats à la Cour de Ville, sans être payée de la même attention par les gens de loi du comté de Namur.

Le 8 février 1775, le conseil de Namur décrétait la prise de corps de Toussaint et Henri Dumont ; le 10, la Cour de Ville en prenait connaissance et mettait arrêt sur tous les biens situés sur sa juridiction et appartenant à la famille. Dès lors, jugés appréhensibles au comté de Namur, le père et le fils eurent garde d’y mettre encore les pieds. A Ciplet et ailleurs dans la principauté, nul ne pouvait les inquiéter, puisque la justice liégeoise n’avait encore produit contre eux aucun décret d’arrestation.

Quelques mois s’écoulèrent. Enfin, le procès eut lieu, le 24 juillet, en l’absence des deux coupables fugitifs. Cinq jours plus tard, cette étonnante sentence était rendue : la Cour renvoie et laisse lesdits Toussaint et Henri Dumont avec les charges jusqu’au reman et sous caution de se reproduire en personne à la première réquisition et ordonnance de la Cour, les condamnant aux frais et dépenses. Donc, faute de preuves, le procès est suspendu. Les deux hommes sont laissés en liberté à condition de verser une caution. Ils s’en tiraient à bon compte. Aussi les Dumont s’empressèrent-ils de satisfaire aux exigences de la Cour : Toussaint et son épouse engagèrent leurs biens situés à Ville-en-Hesbaye, le 31 juillet, garantissant ainsi leur présence à toute convocation éventuelle des échevins.

Tranquilles du côté de la justice namuroise, les deux hommes auraient pu jouir d’une impunité facilement obtenir. Malheureusement pour eux, le jour même où ils s’acquittaient de leurs obligations à Ville-en-Hesbaye, les échevins de Liège, devant lesquels la Cour de Justice de Braives et Ciplet devait aller en « rencharge » – et le procureur général du prince-évêque avait introduit une action criminelle à leur sujet – portaient contre eux un jugement notifiant leur arrestation immédiate. Avertis de cette décision, les Dumont se réfugièrent dans le compté de Namur, où ils bénéficiaient de la suspension de leur procès. Ils reconnurent cependant la compétence de la juridiction liégeoise et obtinrent rapidement un sauf-conduit. Ensuite ils demandèrent l’autorisation de faire leurs dépositions sans se constituer prisonniers. Mais c’état là une détogation que l’on n’accordait presque jamais dans le cas d’un délit grave. Aussi essuyèrent-ils un refus de la part des autorités le 21 février 1776. Toussaint Dumont s’était établi, entretemps, à Burdinne, comté de Namur où la veuve de l’avocat Gilson n’avait pas hésité à lui confier l’exploitation d’une ferme importante. Son fils Henri l’aidait dans ses travaux. Quant à la mère, elle continuait de diriger la ferme de Ciplet avec le concours de ses autres enfants.

Ainsi les deux  criminels pouvaient-ils rôder partout en Hesbaye sans trop d’ennuis. Au moindre péril, ils se retiraient sur le territoire du comté de Namur où personne ne pouvait les inquiéter. Narguant les autorités, ils s’en prirent, les 21 septembre 1778, au berger de la veuve de Marneffe qu’ils rouèrent de coups. La malheureuse, par deux fois, porta ses plaintes au prince-évêque, tandis que les deux malfaiteurs renouvelaient leur demande de pouvoir déposer sans se constituer prisonniers. Ce qui leur fut de nouveau refusé le 15 janvier 1779.

L’affaire piétinait et l’on pourrait s’interroger sur les lenteurs de la justice liégeoise. Sans doute les protections qui couvraient les assassins, l’attentisme du beau-frère, bailli de la Cour de Justice de Braives, freinaient-ils le déroulement normal de l’action en justice. En tout cas, nos deux compères se tiraient merveilleusement du mauvais pas et n’hésitaient pas, comme nous venons de le voir, à molester la veuve de leur victime. Il faut croire pourtant que celle-ci sut émouvoir son seigneur, le baron de Woot de Tinlot, car l’intervention de ce dernier va relancer l’action qui sommeillait. Soupçonnant le rôle de son bailli, le seigneur, qui ne pouvait pas le destituer – les baillis ou mayeurs étaient inamovibles dans la Principauté – lui substitua, le 5 février 1779, dans cette affaire, un lieutenant bailli, Godefroid Dejardin, choisi parmi les échevins braivois. Celui-ci fut chargé de mener la procédure au niveau local. Quelques mois plus tard, le 4 août, Guillaume Dubois démissionnait laissant ainsi le champ entièrement libre à son successeur.

Ensuite le baron de Woot de Tinlot adressa une requête à l’Impératrice Marie-Thérèse, souveraine des Pays-Bas autrichiens, dans laquelle il demandait l’arrestation et l’extradition des deux malfaiteurs.

Le 6 octobre 1779, il obtenait gain de cause et ordre était donné aux officiers de justice du comté de Namur d’arrêter les assassins et de les remettre à la justice liégeoise, soit à Liège, soit à Ciplet.

Mais l’on ne put passer à l’exécution du décret car la Cour de Justice de Ville-en-Hesbaye, prétextant que la cause était de son ressort, prétendit être seule compétente dans le jugement des deux prévenus. Profitant de toute cette confusion, Henri Dumont s’enrôla au régiment de Murray et, protégé par son uniforme, il vagabonda à la frontière de la Principauté. Lorsque l’envie lui prenait, il n’hésitait pas à venir saluer sa mère à Ciplet. Et les Dumont continuèrent à vivre dans l’aisance et dans l’impunité. De plus, peu respectueux des lois en vigueur, ils laissaient paître leur troupeau de moutons dans les blés en herbe, ce qui leur valut de nombreux avertissements des sergents de Braives et de Ciplet.

Pendant l’hiver 1781-1782, l’un de ces sergents, Orban Flawinne, connu aussi sous le nom d’Orban Thourinne, de Moxhe, se présenta chez l’épouse Dumont pour lui faire une commission, sans doute une remontrance. Celle-ci fit entrer le représentant de l’ordre puis appela ses deux fils, Pierre et Henri, dont la présence au foyer parental était une véritable provocation. Les deux hommes s’en prirent au sergent, le menaçant des pires choses s’il osait encore empêcher leur berger de mener ses bêtes où il voulait. Orban ne se laissa pas intimider et il continua de remplir ses fonctions avec exactitude et rigueur. Le malheureux paya de sa vie son zèle à faire respecter la loi, car il tomba peu après sous les coups des deux frères. Ce nouveau crime relança les poursuites du bailli Dejardin. Espérant pourtant troubler l’officier de justice, Pierre Dumont déposa une plainte contre lui, alléguant que le bailli dérangeait continuellement son troupeau de moutons et un procès s’ensuivit.

On le voit, toutes les arguties judiciaires et les tracasseries administratives plongeaient l’affaire dans un imbroglio indescriptible. Pour en sortir, on informa Barthélémy-Joseph Dotrenge, agent diplomatique du prince-évêque de Liège, nouvellement en place à la Cour de Bruxelles. Dans une correspondance du 3 au 8 octobre, ce chargé des affaires liégeoises résuma les événements et développa les raisons qui rendaient possible l’extradition des coupables, sans atteindre aux prérogatives de la justice namuroise. L’appel fut entendu le 8 mai 1783 et les gouverneurs généraux des Pays-Bas donnèrent l’ordre à la Cour de Justice de Burdinne d’arrêter Toussaint Dumont et de le livrer à la justice liégeoise. Mais l’astucieux fermier s’enfuit et rejoignit son fils Henri. Les deux hommes disparurent quelque temps, puis ils furent signalés à Braives dans le courant du mois de juillet. Les échevins de ce village réclamèrent un renfort militaire qui leur fut secrètement envoyé le 28. Une embuscade permit d’appréhender le père, mais le fils fut manqué et s’évada. Incarcéré, Toussaint Dumont prit ses dernières dispositions et laissa son exploitation à son futur gendre Jean Henri Roland. Nous n’avons rien découvert de son procès, mais sans doute fut-il exécuté peu de temps après. On sait en tout cas qu’il était mort le 21 janvier 1784. De plus, les registres paroissiaux de Ciplet n’ont gardé aucune trace de son décès, ce qui s’explique très bien par le fait que les condamnés à la peine capitale ne recevaient pas de sépulture chrétienne. Ce qui est sûr, c’est que la veuve Dumont fut condamnée à payer la somme de 3000 florins, en deux fois, à la veuve de Marneffe. Son gendre Jean Louis Seny en acquitta le montant, comme une rente annuelle de 150 florins payables pendant vingt ans.

Henri Dumont, échappé à l’escouade venue pour s’emparer de lui, se réfugia de nouveau dans le comté de Namur ; mais le 28 août, il était arrêté par les soldats recruteurs du régiment de Murray et conduit sous escorte à Namur.

A cette nouvelle, Godefroid Dejardin fut chargé de prendre contact avec les autorités namuroises afin de ramener le prisonnier au pays de Liège. Mais le commandant du régiment refusa poliment de lui remettre le coupable sans un ordre exprès du gouvernement général des Pays-Bas. Aussitôt averti, Dotrenge, l’agent diplomatique, sollicita cet ordre, le 8 septembre, à la Cour de Bruxelles. Enfin, muni de ce précieux document, le bailli put accomplir sa mission et Henri Dumont fut incarcéré en pays liégeois.

Son procès fut rondement mené et le 19 décembre 1783, il fut condamné à « être conduit au lieu du supplice, être étranglé à un poteau tant que mort s’ensuive, puis son corps être exposé sur une roue pour l’exemple d’autres ». Le 24 décembre, vers les dix heures du matin, devant les échevins de Braives et Ciplet et de nombreux curieux, le maître des hautes œuvres appliqua la sentence au coin d’une terre appartenant à la veuve de Marneffe, sur le territoire de Ciplet, au bord de la voie du bois, dans la campagne entre Ciplet et Ville-en-Hesbaye. Neuf ans s’étaient écoulés depuis l’assassinat d’Ignace de Marneffe !

La famille Dumont perdit, dans cette affaire, une bonne part de son prestige. De plus, des problèmes d’argent surgirent. Léonard Moltar avait repris la gestion de la ferme de la veuve Gilson à Burdinne. Il la trouva sans doute mal entretenue, car il intenta un procès aux Dumont. Jean Henri Roland arrêta le différend en versant 2022 écus au plaignant et en acquittant les frais de justice. Comme quatre enfants, survivaient à ces drames, il partagea la dette en quatre et voulut récupérer chez chacun le quart de la somme qu’il avait avancée. Jean Louis Seny refusa de participer à cette nouvelle dépense. La désunion s’installait dans la famille quand Guillaume Joseph Dubois, oncle des enfants et ancien bailli, proposa un arrangement. On partagerait la dette en quatre mais en même temps, on répartirait en quatre parts égales tous les biens de la famille. On tomba d’accord en 1787. A cette époque, Jean Louis Seny vivait toujours à Ville-en-Hesbaye avec son épouse Marie Françoise. La veuve Dumont résidait à Ciplet, avec son autre beau-fils, Jean Henri Roland, mari de Marie Catherine et une fille célibataire Marie Josèphe. Quant au dernier fils, Pierre, celui-là même qui avait participé à l’agression contre le sergent Flawinne, il s’était réfugié à Fallais, duché de Brabant, où il avait épousé Marie Catherine Schafs. Cette expatriation explique peut-être l’absence de documents relatant des poursuites à l’encontre de ce dernier fils criminel qui dut terminer paisiblement ses jours dans cette enclave brabançonne en terre liégeoise.

Sources :

Inédites

  • Archives de l’Etat à Huy : greffes scabinaux de Braives et Ciplet, n°7,8 et 10 ; greffes scabinaux de Ville-en-Hesbaye, n°30 et 47
  • Commune de Braives : les registres paroissiaux de Ciplet
  • Cure de Ciplet : liasses de documents, récemment déposées aux Archives de l’Etat à Huy (actes des curés, agissant comme notaires)

Editées

CULOT A. et JACQUES F., Visites archidiaconales de l’archidiaconé de Hainaut au diocèse de Liège (1698-1751), Bruxelles, 1978, p.288

HUBERT E., Correspondance de Barthélémy-Joseph Dotrenge, agent diplomatique du prince-évêque de Liège, auprès de la Cour de Bruxelles (1781-1794), Bruxelles, 1926, p.56-61

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