Londres, 1888. Sherlock Holmes est déprimé après une enquête désastreuse. Même son fidèle Watson ne parvient pas à le sortir de la léthargie dans laquelle l’enquêteur de choc s’enfonce. Jusqu’au moment où une lettre lui parvient depuis la France. Elle est signée de Mademoiselle La Victoire, une star de cabaret, qui a besoin de l’aide de Holmes. Le fils illégitime qu’elle a eu avec un lord anglais vient en effet d’être enlevé. A Paris, Holmes découvre que cet enlèvement n’est que la partie émergée d’une affaire tentaculaire. Une inestimable statue a été dérobée et des enfants employés dans une usine de soie disparaissent les uns après les autres. Les indices conduisent à un seul et même homme qui semble intouchable. Et extrêmement dangereux…
Une nouvelle aventure inédite de Sherlock Holmes, signé par une romancière holmésienne passionnée et réputée… Et pourtant, même si le rythme et les thèmes y sont, le niveau est insuffisant pour faire oublier qu’il s’agit d’un pastiche, au contraire des précédents pastiches que j’ai lus – ceux d’Anthony Horowitz. La psychologie des personnages n’est pas non plus assez poussée pour expliquer les différences notables avec les modèles canoniques – même si je ne suis pas opposée aux évolutions et aux innovations, à condition qu’elles soient bien amenées.
En conclusion, c’est un bon roman, divertissant et relativement bien construit, mais qui laisse au lecteur le sentiment que l’auteur, plutôt portée sur le théâtre, ne l’a pas suffisamment porté, ruminé et ressassé au meilleur sens du terme.
LivrEnigme 
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