L’équipe de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! En ce jour d’avril 1892, l’associé et père adoptif de Victor Legris vient d’être cambriolé. Et le libraire ne tarde pas à découvrir que l’objet dérobé, une étrange coupe exotique, attise toutes les convoitises… De quoi l’entraîner dans un cache-cache fatal au cœur du quartier des Enfants-Rouges, au cœur du Paris de la Belle Epoque.
Après la demi-sœur cachée (dont les joyeuses aventures se poursuivent dans une direction assez inattendue et qui ne me dit rien qui vaille, mais je peux me tromper), voici un intéressant développement de l’histoire de Kenji Mori, père de ladite sœur et mentor du jeune et fougueux enquêteur et libraire. Le début est certes un peu conventionnel, mais une fois les bases posées, on n’en sort pas. Le thème de la vengeance à la limite de la folie est décliné avec un art consommé : le suspense avance, petit à petit. Il n’y a pas un personnage de trop, ni une action superflue, ni rien de cosmétique. Tout est utile dans ce roman selon mon cœur, écrit à quatre mains, toujours sans aucune couture apparente. Pas d’artifice, pas de « remplissage ». L’atmosphère est suffocante. C’est parfait !
Rien ne manque à cette reconstitution puisée aux meilleures sources… Dépaysement garanti.
Votre commentaire