Sur la toile, peinte il y a cinq siècles, un seigneur et un chevalier jouent aux échecs, observés depuis le fond par une femme en noir. Détail curieux : le peintre a exécuté ce tableau deux ans après la mort mystérieuse d’un des joueurs et a tracé l’inscription «Qui a pris le cavalier?», également traduisible par «Qui a tué le cavalier?» Tout cela n’éveillerait que des passions de collectionneur si des morts violentes ne semblaient continuer la partie en suspens sur la toile. Et c’est ainsi que l’histoire, la peinture et la logique mathématique viennent multiplier les dimensions d’une intrigue elle-même aussi vertigineuse que le jeu d’échecs…
Ah, quel bonheur de dévorer un thriller qui en vaut le détour! Un roman qui n’a que des qualités : atypique, riche, complexe, rempli de ces détails qui n’en sont pas en réalité (car tout rentre en ligne de compte dans ce puzzle singulier aux ramifications terrifiantes). Un mystère que tous les passionnés d’histoire rêvent de découvrir : une énigme vieille de plusieurs siècles, et en latin… Pur bonheur!
Allez, vite, quelques mois de plus, pour que j’aie oublié la fin et que je puisse à nouveau me délecter de cette histoire incroyable!
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