Généalogie, quand tu nous tiens

Science auxiliaire de l’histoire, la généalogie est la pratique qui a pour objet la recherche de la parenté et de la filiation des personnes. Les écrits anciens qui en font l’écho sont nombreux et célèbres : le Livre de la Genèse, la Liste d’Abydos, l’Iliade et l’Odyssée, pour ne citer qu’eux. Ascendante ou descendante, la généalogie est une quête qui répond à des motivations variées, comme la recherche des origines, l’établissement d’une liste d’héritiers, l’illustration de l’histoire locale ou plus simplement la pratique d’un loisir intellectuellement stimulant. Cette quête aboutit généralement à l’établissement d’un schéma arborescent communément appelé arbre généalogique.

Le développement des technologies de l’information et de la communication ainsi que la numérisation des fonds d’archives ont beaucoup facilité l’accès aux différentes sources, comme les registres paroissiaux et les registres d’état civil.

Que trouve le généalogiste, au terme de sa quête ? D’abord, des réponses factuelles relatives à l’identité des individus recherchés, ascendants ou descendants. Mais il n’y a pas que cela : l’une des conclusions les plus étonnantes, mais logiques, c’est la pratique largement répandue de l’endogamie, c’est-à-dire des mariages opérés entre personnes géographiquement et socialement proches, voire parentes… Ainsi, nous sommes tous plus ou moins consanguins. Au rayon des trouvailles tout aussi étonnantes que l’on fait en pratiquant la généalogie, on trouve l’approche psychogénéalogique, c’est-à-dire la pratique clinique qui vise à relier la psychologie d’un individu à celle de ses ancêtres, et notamment les traumatismes et les faits marquants survenus dans l’histoire familiale.

Quoi qu’il en soit, la généalogie devient vite une passion dévorante, quand on y met la main…

Quelques livres pour aller plus loin :

Marie Odile Mergnac, Yves Buffetaut et Philippe de Montjouvent, La généalogie pour tous. La bonne méthode pour débuter et construire son arbre.